Je n'en suis pas à mon premier livre sur la connaissance de soi mais cet ouvrage est l'un des plus compréhensibles sur le marché! Il explique bien comment déconstruire les schémas de pensée négative qui empoisonnent notre existence et qui, bien souvent, nous ont conduits tout droit vers la dépression. Ce livre renferme de précieux outils et se veut une thérapie. Ayant vécu une dépression majeure avec épisodes paranoïdes, je témoigne que ce livre explique rigoureusement les idées qui traversent la tête d'une personne dépressive. Je crois que c'est un ouvrage essentiel puisqu'il nous aide à mieux nous connaître et à nous comprendre, tout en nous apprenant à nous regarder aller et à corriger le tir en cas de rechute. Être bien dans sa peau nous permet d'éviter les pièges de nos pensées et de retrouver une paix intérieure. Les exercices proposés peuvent vous aider. Je le recommande chaleureusement : c'est une randonnée sur le chemin du bien-être.
Description de l'éditeur :
Ce livre nous initie aux principes de la thérapie cognitive, suivant laquelle nous apprenons qu'en changeant notre manière de penser nous pouvons modifier notre humeur. Dans un langage clair et simple, un éminent psychiatre américain esquisse à grands traits un programme systématique de maîtrise des distorsions de la pensée qui conduisent au pessimisme, à la léthargie, au stress, à l'anxiété, à la perte du respect de soi. Découvrez comment : Identifier les facteurs ayant une influence sur l'humeur; réagir face à l'hostilité et la critique; se débarrasser des sentiments de culpabilité; surmonter la dépendance à l'égard du besoin d'approbation; augmenter le respect de soi; gérer le stress de la vie quotidienne et l'anxiété; se sentir bien, tous les jours...
La liste suivante, tirée du livre Être bien dans sa peau par Dr David D. Burns, représente la synthèse de nombreuses années de recherches et d'expériences cliniques.
- LE TOUT-OU-RIEN : Votre pensée n'est pas nuancée. Vous classez les choses en deux seules catégories : les bonnes et les mauvaises. En conséquence, si votre performance laisse à désirer, vous considérez votre vie comme un échec total.
- LA GÉNÉRALISATION À OUTRANCE : Un seul événement malheureux vous apparaît comme faisant partie d'un cycle sans fin d'échecs.
- LE FILTRE : Vous choisissez un aspect négatif et vous vous attardez à un tel point à ce petit détail que toute votre vision de la réalité en est faussée, tout comme une goutte d'encre qui vient teinter un plein contenant d'eau.
- LE REJET DU POSITIF : Pour toutes sortes de raisons, en affirmant qu'elles ne comptent pas, vous rejetez toutes vos expériences positives. De cette façon, vous préservez votre image négative des choses, même si elle entre en contradiction avec votre expérience de tous les jours.
- LES CONCLUSIONS HÂTIVES : Vous arrivez à une conclusion négative, même si aucun fait précis ne peut confirmer votre interprétation.
a) L'interprétation indue - Vous décidez arbitrairement que quelqu'un a une attitude négative à votre égard et vous ne prenez pas la peine de voir si c'est vrai.
b) L'erreur de prévision - Vous prévoyez le pire et vous êtes convaincu que votre prédiction est déjà confirmée par les faits. - L'EXAGÉRATION (LA DRAMATISATION) ET LA MINIMISATION : Vous amplifiez l'importance de certaines choses (comme vos bévues ou le succès de quelqu'un d'autre) et vous minimisez l'importance d'autres choses jusqu'à ce qu'elles vous semblent toutes petites (vos qualités ou les imperfections de votre voisin, par exemple). Cette distorsion s'appelle aussi « le phénomène de la lorgnette ».
- LES RAISONNEMENTS ÉMOTIFS : Vous présumez que vos sentiments les plus sombres reflètent nécessairement la réalité des choses : « C'est ce que je ressens, cela doit donc évidemment correspondre à la réalité. »
- LES « DOIS » ET LES « DEVRAIS » : Vous essayez de vous motiver par des « je devrais » ou des « je ne devrais pas » comme si, pour vous convaincre de faire quelque chose, il fallait vous battre ou vous punir. Ou par des « je dois ». Et cela suscite chez vous un sentiment de culpabilité. Quand vous attribuez des « ils doivent »ou « ils devraient » aux autres, vous éveillez chez vous des sentiments de colère, de frustration et de ressentiment.
- L'ÉTIQUETAGE ET LES ERREURS D'ÉTIQUETAGE : Il s'agit là d'une forme extrême de généralisation à outrance. Au lieu de qualifier votre erreur, vous vous apposez une étiquette négative : « Je suis un perdant. » Et quand le comportement de quelqu'un d'autre vous déplaît , vous lui accolez une étiquette négative : « C'est un maudit pouilleux. » Les erreurs d'étiquetage consistent à décrire les choses à l'aide de mots très colorés et chargés d'émotion.
- LA PERSONNALISATION : Vous vous considérez responsable d'un événement fâcheux dont, en fait, vous n'êtes pas le principal responsable.
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