CE N'EST PAS LE PÉROU
Déceptions éprouvées suite à de grands espoirs financiers.
Le Pérou devint le symbole de l'enrichissement suite aux fortunes et objets précieux, or, argent, rapportés par les galions espagnols au XVIe siècle.
LE CHANT DU CYGNE
Œuvre finale d'un artiste ou d'un créateur, que l'on considère souvent comme chef-d'œuvre. Il semblerait qu'à l'approche de la mort, le cygne qui habituellement à un cri disharmonieux, lance un chant excessivement mélodieux.
MINUTE PAPILLON
Ce Papillon était le patronyme d'un serveur du café du Cadran à Paris, dans les années qui précédèrent la guerre. L'établissement était le lieu de rendez-vous de nombreux journalistes qui, toujours pressés, hélaient le garçon: « Papillon! Papillon! ». Et le malheureux, débordé, répondait: « Minute, j'arrive! ». Le « Minute Papillon » lui indiquait qu'il pouvait prendre son temps.
PAYER EN MONNAIE DE SINGE
Au Moyen-Âge, pour passer certains ponts, il fallait acquitter une taxe. Mais Saint-Louis en avait dispensé certaines personnes, dont les montreurs de singes. Ces derniers faisaient alors exécuter quelques tours à leurs bêtes en guise de paiement.
PILE OU FACE
Sous le règne de Saint-Louis, on comptait encore dans le royaume plus de quatre-vingts seigneurs particuliers qui avaient le droit de battre monnaie. Mais il n'y avait que le roi qui eut le droit de faire frapper des pièces d'or ou d'argent. Sur l'une des faces de la monnaie royale, il y avait une croix, et sur l'autre, des piliers, ce qui a fait que, longtemps, les côtés des monnaies se sont nommées croix ou pile. Par la suite, les rois français décidèrent de faire figurer leur propre effigie à la place de la croix, et leurs armes et la valeur de la pièce de l'autre. Mais le mot pile est resté.
QUI VA À
La « chasse » est un point particulier du jeu de paume. Lorsque cette chasse est obtenue les joueurs changent de côté. Le joueur au service... « perd sa place » favorable. L'origine de cette expression ayant été oubliée, elle a pris par la suite un tout autre sens.
(expression issue du jeu de paume : certaines expressions françaises sont issues de l'univers de la paume. Dans la plupart des cas, leur origine est souvent oubliée et leur sens parfois altéré, mais leur passage dans le langage courant témoigne de l'extraordinaire popularité passée de ce jeu.)
RENDRE À CESAR CE QUI EST À CESAR
L'expression rendre à César ce qui est à César est en fait « rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu ».
Elle fut prononcée par Jésus quand les Pharisiens lui demandèrent s'il fallait qu'ils paient l'impôt à César. C'est là que Jésus leur répondit cette phrase qui aujourd'hui signifie rendre à quelqu'un ce qui lui appartient.
RESTER SUR LE CARREAU
Le sol d'un jeu de paume était autrefois constitué de carreaux, qui auraient donné le nom au sol même du jeu. L'expression « rester sur le carreau » est devenue symbole de la chute de l'adversaire. Soit qu'il tombe en voulant rattraper la balle, soit simplement qu'il perde la partie.
(expression issue du jeu de paume : certaines expressions françaises sont issues de l'univers de la paume. Dans la plupart des cas, leur origine est souvent oubliée et leur sens parfois altéré, mais leur passage dans le langage courant témoigne de l'extraordinaire popularité passée de ce jeu.)
RICHE COMME CRESUS
Représente la plus grande fortune que l'on puisse jamais avoir ou dépasser.
Crésus était roi de Lydie en Turquie Occidentale. Il vivait dans une extraordinaire opulence due au passage d'une rivière aurifère sur son territoire. Et bien qu'il fut vaincu par les Perses, il vécut toujours une existence aisée et dorée.
SE CROIRE SORTI DE
Être imbu de sa personne, le centre du monde, égoïste et égocentrique.
Sémélé, la mortelle, demanda à Jupiter son amant, de lui montrer toute sa gloire. Celui ci tonna et elle tomba morte foudroyée. Jupiter arracha de son ventre leur enfant qui devait naître et l'enferma dans sa cuisse jusqu'à sa naissance. L'enfant devint le jeune dieu Baccus ou Dionysos, qui était beau, joueur de flûte, couronné de pampres et ivre de vie.
SE FAIRE TIRER L'OREILLE
Bien des gens se font « tirer l'oreille », au figuré. C'est le cas, par exemple, d'un débiteur qui tarde à payer sa dette. L'expression vient d'un usage des anciens Romains. Quand un témoin ne venait pas au tribunal, le plaignant pouvait l'y amener en le tirant par l'oreille.
S'EN MOQUER COMME DE L'AN QUARANTE
Considérer une chose ou un événement comme sans importance et en sourire.
La fin du monde aurait été prévue pour l'an 1040. Cette date fatale passée, les gens ne firent qu'en rire et se moquèrent de leurs anciennes angoisses.
SUR LE BOUT DES DOIGTS
Savoir sur le bout des doigts, c'est connaître à fond sa leçon, son sujet ou son travail. On disait autrefois « sur le bout de l'ongle ». C'était la traduction d'une locution latine qui venait d'une pratique des marbriers romains. Pour s'assurer que deux blocs de marbres étaient bien ajustés, ils touchaient la jointure avec l'ongle, épreuve qui devait prouver la perfection.
UN TUYAU
Le plombier, quoique spécialiste des tuyaux, n'est pour rien dans l'emploi de ce mot pour désigner un renseignement confidentiel. C'est à un autre conduit qu'il faut penser: celui de l'oreille. L'information, souvent communiquée à voix basse et en secret, porte ce nom parce qu'elle est donnée « par le tuyau de l'oreille ».
UNE MISE À PIED
Dans la cavalerie, les grenadiers devaient, en cas de faute, rendre leurs chevaux. C'était une punition très humiliante pour un cavalier de se retrouver à pied. Il était alors voué aux tâches les plus ingrates.
http://www.alyon.org/litterature/regles/origine_des_expressions.html
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